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Histoire de l’ordinateur

L’histoire des ordinateurs

De nos jours la technologie est en constante évolution, et ces merveilleuses machines que sont les ordinateurs ont totalement bouleversé le monde et sont capables de tant de prouesses exceptionnelles que cela peut être compréhensible que vous soyez dépassé et que ça puisse vous sembler compliqué, mais si nous remontons un peu dans le temps vous avez de grandes chances d’y voir plus clair sans être un expert de l’informatique ou un geek. Vous apprendrez qu’à l’origine, l’ordinateur tel que nous le connaissons actuellement n’était pas tout à fait pensé et destiné à exister.

Les premiers calculateurs

Un des objectifs principaux des inventions de l’Homme ont toujours été de faciliter les tâches du quotidien comme le fait certainement l’ordinateur que vous avez à la maison, de ces inventions font parti le boulier datant de l’antiquité qui servait à faciliter les calculs mentaux. Bien plus tard en 1642 fût inventé par Blaise Pascal, la Pascaline, la première vraie machine à calculer ne nécessitant pas l’intelligence humaine pour réaliser des additions et soustractions, et environ 30 ans plus tard, les multiplications, divisions et racines carrées. C’est poussé par les besoins des scientifiques de toujours calculer plus rapidement que quelques siècles et des dizaines d’inventions plus tard, l’ordinateur est né, aidé par les progrès en électronique, toujours et uniquement dans le but de réaliser des calculs.

Le premier ordinateur du monde

En 1941 Konrad Zuse acheva une machine nommée la Zuse 3 (Z3), version améliorée de la Z1 commencée en 1937, disputant le titre de tout premier ordinateur du monde face à une machine d’IBM créée quelques années plus tard en 1953 qui disposait de la même architecture que nos ordinateurs actuels. En France, c’est d’ailleurs IBM qui a inventé le mot « Ordinateur » pour désigner ces machines, substitut du mot anglais « Computer » signifiant « Calculateur ». La Z1 était capable de reproduire ce que savait déjà faire la Pascaline mais en plus de ça, convertir les nombres décimaux en binaire, entièrement de façon mécanique. Il la modifia pour fonctionner de façon électro-mécanique en lisant un programme inscrit sur des rubans perforés, le tout grâce aux progrès de l’époque dans le domaine de l’électronique. Ces modifications donneront 4 ans plus tard naissance à une machine similaire qu’on appellera la Z3, qui mettait à l’époque moins d’une seconde pour réaliser une addition et 3 secondes pour une multiplication.

Le système binaire

Pour faire calculer ces machines on utilisait le système binaire qui consistait à utiliser les deux états d’un circuit électrique, ouvert et fermé représentant respectivement les chiffres 1 et 0, afin de réaliser des opérations. Quand on laisse passer le courant la machine « comprend » le chiffre 1, et inversement quand on ferme, le chiffre 0. Tous nos matériels actuellement dits numériques fonctionnent de cette manière. Les machines n’étant pas autonomes, des programmes doivent évidement y être lus pour leur indiquer quelle action réaliser. Sur les premiers ordinateurs, la machine lisait ses fonctions sur des cartes ou rubans perforés.

Le rôle militaire

En 1943, durant la seconde guerre mondiale, les américains essayaient de calculer les trajectoires balistiques de leurs canons, pour cela l’armée américaine avait besoin de machines capables de réaliser beaucoup de calculs simultanés très rapidement, de cet objectif a été inventé l’ENIAC, une machine née de la Harvard Mark 1, ces gigantesques machines pesaient 10 tonnes et occupaient un espace de 400m2. La Harvard Mark I et l’ENIAC fonctionnaient également à l’aide de cartes perforées lues en boucle. Ces calculateurs, comme on appelait ces machines à l’époque, était capables d’effectuer 40000 additions par seconde, un record à leurs temps.
Anecdote : Grace Hopper, qui a été la première programmeuse de la Harvard Mark 1, découvre une panne sur la génération suivante, la Harvard Mark 2. Celle-ci est due à un insecte (« Bug » en anglais), elle retira le « bug » donc l’insecte en question qui était un papillon de nuit qu’elle conserva dans son journal de bord, ce dernier qui est précieusement gardé actuellement au Smithsonian Institution. C’est depuis cette petite histoire qu’a été popularisé l’expression de « bug informatique ».

La commercialisation

En 1951 est lancé le premier ordinateur commercialisé, l’UNIVAC occupant cette fois « plus » que 35,5m2 et servant essentiellement aux entreprises. Il permet de réaliser des tâches de comptabilité, et dorénavant de traitement de texte, chaque caractère correspondant à un code écrit en binaire. Cet ordinateur est le premier étant totalement automatisé, ne nécessitant plus l’intervention d’une intelligence humaine pour réaliser toutes les étapes de ses tâches. Il permettait par ailleurs de réaliser 555 multiplications ou encore 8333 additions à la seconde. 56 exemplaires seulement furent vendus du fait du prix exorbitant de 750000$ de l’ordinateur et de 185000$ pour son son imprimante. Vous l’aurez compris, seules les plus grandes firmes pouvaient se le procurer.
Le premier disque dur a été commercialisé par IBM, il s’appelait le RAMAC 305 et pouvait stocker 5 mégaoctets.

Le transistor

William Bradford Shockley, Walter Houser Brattain et John Bardeen ne se doutaient sûrement pas que leur invention du transistor quelques années plus tôt, en 1947, allait totalement révolutionner l’avenir de l’informatique. Le transistor est un composant électronique semi-conducteur qui permet de contrôler un courant ou une tension électrique. Il est principalement utilisé en tant qu’interrupteur, amplificateur de signal, stabilisateur de tension, modulateur de signal. Son rôle est majeur dans l’histoire de l’ordinateur et de l’informatique en général car il va remplacer les tubes électroniques qui prenaient beaucoup plus d’espace. Il sera avec le temps de plus en plus miniaturisé et sera à la base des circuits intégrés. Le premier ordinateur à transistors fut le TRADIC, qui en comportait 800. Cet ordinateur était utilisé par les forces aériennes de l’armée américaine. Le premier entièrement transistorisé a été le CDC 1604 créé par Seymour Cray.

Le circuit intégré et le microprocesseur

C’est en 1958 qu’est inventé le premier circuit intégré par Jack Kilby qui travaillait chez Texas Instruments et qui à la base a tout simplement eu l’idée de relier des transistors entre eux. C’est à lui que nous lui devons les bases de l’informatique moderne. Cette invention permit d’intégrer plusieurs composants électroniques sur une plaque d’un volume relativement réduit. Au fil du temps, tous les composants du processeur des ordinateurs ont pu tenir dans un seul et même circuit intégré, les processeurs de ce type ont été appelés les microprocesseurs du fait de leur taille réduite. Le premier microprocesseur a été créé par Intel, et commercialisé en 1971, c’était l’Intel 4004, qui était destiné au fabricant de calculatrice Busicom.

Les ordinateurs personnels (PC)

Les progrès en électronique et en numérique au fil des années ont permis aux feus calculateurs de devenir ce qu’on appelle aujourd’hui des ordinateurs. De tailles considérables à leurs débuts, ils n’ont cessé d’évoluer pas à pas jusqu’à venir s’installer chez vous.

En 1968, Hewlet Packard a présenté la première calculatrice de bureau programmable, celle-ci pesait 20kg. Son poids était dû au fait qu’elle n’était pas fabriquée à partir de circuits intégrés mais de transistors ainsi que d’une mémoire à tores de ferrite. Cette calculatrice qui permettait de réaliser le but premier des ordinateurs pouvait être accessible au plus grand nombre, si elle ne valait pas 5000$.

Les circuits intégrés et les microprocesseurs ayant permis de réduire considérablement l’envergure des ordinateurs, qui pouvaient pour les tous premiers d’entre eux remplir l’espace de plusieurs pièces d’appartement, des générations d’ordinateurs adaptés aux bureaux ont pu ensuite être imaginés et conçus. Le Micral N est le premier « vrai » micro-ordinateur personnel, conçu en 1972 par le français François Gernelle, et commercialisé en 1973 par la société R2E co-fondée par Paul Magneron et André Truong Trong Thi, ce dernier qui disputa en justice la paternité du premier ordinateur personnel à son collègue François Gernelle, mais ne remporta pas la victoire. Le Micral utilisait les systèmes d’exploitation Prologue et PC/M avant de passer au MS-DOS lancé par Microsoft.

Le premier PC (Personal Computer en Angais) étant enfin né, la suite logique était donc que les concurrents suivent le pas. Les premiers à se lancer sont Steve Jobs et Steve Wozniak travaillant respectivement chez Atari et Hewlet Packard. Ils ont mis au point leur propre ordinateur baptisé l’Apple Computer (Apple I) et fondent tous les deux leur société aujourd’hui multinationale et mondialement connue : Apple. Cet ordinateur, composé d’un clavier et pouvant utiliser une télévision en tant que terminal vidéo, était à monter par l’utilisateur lui-même via un kit, un code hexadécimal de 4 kilooctets devait être tapé à la main afin d’utiliser le langage, il paraît que Steve Wozniak le connaissait presque par cœur, mais déjà dans le but de faciliter l’expérience de l’utilisateur lambda, il mit en place une carte contenant le code Woz’ BASIC pouvant être lue via une interface cassette vendue 75$. La deuxième génération de cet ordinateur (l’Apple II) va pousser la société dans une autre sphère et sera fabriqué à grande échelle (35000 exemplaires vendus la première année contre 175 kits de l’Apple I au cours de l’année précédente). Elle sera vendue avec un clavier, une manette de jeux et cette fois si le code BASIC sera intégré. C’est le premier micro-ordinateur doté d’une carte graphique couleur et donc capable d’afficher des graphiques en couleur.

Au-delà des années 80, les micro-ordinateurs se font divers, plus simples d’utilisation grâce au BASIC intégré. Les applications comme les logiciels de traitement de texte, les tableurs et les tous premiers jeux sont y sont de plus en plus développés, l’ordinateur devint un outil familial et n’est plus seulement réservé aux entreprises ou aux organisations d’États.

Les interfaces graphiques : Mac et Windows

L’utilisation de l’ordinateur est simplifié au maximum pour qu’il soit accessible à n’importe qui, c’est encore Apple qui s’y met le plus sérieusement en 1983 en lançant un ordinateur personnel sous le nom de code Lisa. L’Apple Lisa est tout simplement le tout premier pouvant s’utiliser exclusivement avec une souris en possédant une interface entièrement graphique. Cependant cet ordinateur du fait du coût de son développement a été vendu au prix élevé de 10000$, ce qui ne le rendait pas accessible à tous. Il s’en est écoulé le nombre relativement limité de 100000 exemplaires. L’année suivante, en janvier 1984, un spot publicitaire réalisé par Apple lors de la mi-temps du Super Bowl annonce l’arrivée d’une machine nommée Macintosh, c’est un coup marketing énorme qui marquera l’histoire de la publicité, ce spot ne sera diffusé qu’une fois mais rediffusé par de nombreux médias. Le 24 janvier 1984, Steve Jobs présente l’Apple Macintosh, cette machine, aussi entièrement graphique que Lisa sera vendue à un meilleur prix que cette dernière, seulement 2500$ cette fois-ci, ce qui contribuera à son succès commercial. Microsoft quant à lui développera ses logiciels sur Macintosh grâce à un accord signé en 1982 avec Apple et ne tardera pas longtemps à présenter en avril 1984 son propre concept d’interface graphique nommé Interface Manager qui portera finalement pour des raisons marketing un nom que nous connaissons tous aujourd’hui : Windows. Microsoft Windows 1.0 sera commercialisé en novembre 1985 au prix de 100$.

Evolution

A l’heure actuelle nos ordinateurs disposent de composants ayant été améliorés individuellement à leurs plus haut niveaux de performance possible, et les ingénieurs ne cessent de chercher des moyens pour que cela évolue continuellement. Nos machines possèdent une puissance inimaginable il y a un demi siècle de cela et encore moins contenus dans de si petits espaces, il existe aujourd’hui des mini PC très puissants que l’on peut tenir dans la paume d’une main. Les ordinateurs se font de plus en plus fins et de plus en plus léger, parallèlement leurs composants gagnent en puissance d’année en année, à l’instar des processeurs qui peuvent posséder plusieurs cœurs (Dual-core : 2 cœurs ; Quad-core : 4 cœurs ; Héxa-core : 6 cœurs…) afin d’effectuer bon nombre de tâches à la fois ou par exemple des disques dur SSD étant ultra rapides tout en possédant des capacité de stockage phénoménales et totalement incomparables à ceux de leurs tout premiers ancêtres. Aujourd’hui nos ordinateurs nous permettent d’écouter de la musique, visionner du contenu vidéo, jouer à des jeux vidéos aux graphismes époustouflants, et le travail de bureautique est simplifié à son maximum. L’ordinateur est donc devenu avec le temps un outil complet de travail mais aussi bien de divertissement, nous pouvons nous demander ce qu’il peut bien nous apporter de plus dans le futur.